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Profil du parieur sportif

92% des parieurs sont des hommes*. Les Bouches-du-Rhône, le Nord et Paris sont les départements qui totalisent le plus grand nombre de parieurs sportifs. Analyse complète par SportyTrader (cliquez ici pour voir le site).

La population des joueurs a vieilli. Les 18-24 ans ne représentent plus que 23%. Cette tranche a enregistré une baisse significative de 44% en un an, soit 60 000 joueurs En revanche, les 25-34 ans, qui constituent 39%, sont en nette augmentation (+ 26 000 joueurs). La tranche 35-54 ans (33% des joueurs) a également enregistré une hausse de 15 000 comptes joueurs actifs.

Les joueurs et les nouvelles technologies

14% des parieurs sportifs misent depuis leur téléphone mobile, 1% depuis une tablette numérique. Ils étaient deux fois moins il y a un an. L'évolution est intéressante mais la marge de progression est encore forte comparé à la Grande-Bretagne où 25% utilisent déjà ces supports pour parier.

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Quels sont les sports préférés des parieurs français ?

Le football demeure le sport phare des parieurs avec 59% des mises (54% en 2011). Il devance le tennis avec 19% (24% il y a un an), le basket (9%), le rugby (4%), etc. Par ailleurs, les paris en Live représentent 49% des enjeux et 24% des paris.

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Combien les Français dépensent ?

Après de nombreux mois d'errance, le secteur des paris sportifs retrouve de l'allant (+14% des mises par rapport au 1er trimestre 2011). Les enjeux hebdomadaires atteignent 13.3 millions d'euros. On a enregistré pas loin de 29 millions de paris sportifs les 3 premiers mois de l'année. En France, un joueur actif mise en moyenne 123 euros par semaine et 6 euros par pari. Toutefois, 61% des joueurs parient moins de 100 euros par trimestre (67% il y a un an). Et 36% jouent entre 100 et 3 000 euros par trimestre (31% en 2011), 3% plus de 3000€... Enfin, 1% des joueurs sont auteurs de 38% de l'ensemble des enjeux et 10% des parieurs ont joué 80% du total des mises lors des 3 premiers mois de l'année.

Le marché des jeux en ligne est-il rentable pour les opérateurs?

La question mérite d'être posée après les fermetures successives de sites pourtant ambitieux comme EurosportBET, Paris365, Sajoo, Intralot, Friendbet ou encore Partybets. Les opérateurs ont rapidement pris conscience que l'ouverture du marché des jeux en ligne ne serait pas l'eldorado tant attendu. Avec un retour sur investissement néant en 2010 et 2011, les bookmakers ont décidé d'alléger considérablement leur budget média et communication. Si on inclut le poker et le turf, les dépenses marketing des opérateurs (presse écrite, TV-Radio-Cinéma, Internet, Bonus, sponsoring) ont représenté 44% de moins qu’il y a un an, passant de 86 millions à 48 millions d’euros. Les opérateurs implantés en France, qui ont toujours considéré leur taxation trop élevée, attendent un amendement de la loi depuis novembre 2011. Election présidentielle oblige, cette réforme ne devrait finalement pas voir le jour avant 2013. D'ici là, on saura si la tendance, actuellement à la hausse, se confirme sur le long terme. Rien n'est moins sûr...

* Toutes les données de cet article sont basées sur les chiffres enregistrés par l'Arjel au premier trimestre 2012.